
Nous utilisons, en fonction de l’usage de destination, des plaques de plâtre simple ou des panneaux alvéolaires.
Les plaques de plâtre sont formées de plâtre emprisonné entre deux feuilles de carton. Elles sont proposées, de manière standard, dans un format de 250 cm x 120 cm x 12,5 mm. Elles peuvent avoir des bords droits ou des bords amincis afin de faciliter le jointement à l’enduit. Les plaques standard, de couleur grise, sont utilisées pour les pièces sèches, qu’il s’agisse de pièces à vivre, de chambres, de salons, de bureaux, de salles de jeux ou encore de couloirs. De couleur verte, les plaques hydrofuges sont réservées aux pièces humides comme les cuisines, les salles de bain, les toilettes, les buanderies, etc. Plus rarement employées, les plaques bleues offrent de bonnes qualités d’isolation acoustique, les jaunes sont réservées aux surfaces soumises à des chocs et les roses aux pièces à la température élevée, telles que les chaufferies, ou devant présenter une grande résistance au feu. Toutes peuvent être fixées par collage au mur ou vissées sur une ossature, généralement métallique, plus rarement en bois.
De conception différente, les panneaux alvéolaires sont formés de deux plaques de plâtre qui enserrent une structure alvéolaire elle-même en carton. De format standard, on les trouve en 60 cm ou 120 cm de largeur, de 2,5 m de hauteur et de 50 mm, 60 mm ou 70 mm d’épaisseur. Elles sont très utilisées pour réaliser des cloisonnements légers qui ne requièrent pas un degré d’isolation thermique et/ou phonique élevé. Enfin, dans certains cas, nos plaquistes de Montfermeil pourront être conduits à employer des plaques de ciment ou des plaques de plâtre et cellulose.
En matière de plâtrerie sèche, il existe différentes techniques de pose. Les plus communes sont la pose collée et la pose sur ossature de métal ou de bois. La pose collée est réservée à la rénovation de murs particulièrement abîmés et qui s’avèrent irrécupérables avec du plâtre et de l’enduit traditionnel. La pose collée peut s’opérer sur des murs propres et sains. En fonction de l’état des murs, nous pourrons être amenés à déposer des plots de colle, à intervalles réguliers, 30 cm à 40 cm en moyenne, sur les murs afin de nous assurer d’une bonne adhérence. Pour un résultat optimal, nous laisserons un vide d’air d’un à deux centimètres afin d’obtenir une surface parfaitement plane. Si cette dernière est lisse, en revanche, nous encollerons les plaques de placo avant de les appliquer fermement jusqu’à la prise de l’adhésif. Bien entendu, avant cette application, nous aurons mis en place des cales pour que chacune des plaques soit rectiligne et que le résultat final soit impeccable. Dans les deux cas, nous procéderons ensuite à un jointoiement dans les règles de l’art et réaliserons des finitions de grande qualité.
Autre solution, la pose sur ossature métallique, utilisée en particulier pour créer une cloison. Nous commencerons par marquer de façon précise l’emplacement de la cloison. Nous positionnerons ensuite soigneusement un rail au sol, que nous fixerons avec des vis disposées au sein de chevilles tous les 50 cm environ. Nous installerons alors des montants verticaux le long des deux murs de côté, eux aussi fixés au moyen de points d’ancrage tous les 50 cm. Si besoin, nous mettrons en place un bloc-porte au niveau de l’ouverture prévue avant même de poser les plaques de plâtre. Une fois cette structure métallique solidement édifiée, nous passerons à l’installation des différentes plaques de plâtre. Auparavant nous les aurons découpées à la bonne taille au moyen d’une scie égoïne. Le cas échéant, nous aurons également ménagé des espaces pour la pose d’interrupteurs ou de prises électriques en ayant recours à une scie cloche. Là aussi, nous mettrons en place des cales pour poser les plaques de manière parfaitement droite. Nous les visserons ensuite, au moyen de vis à placo, tous les 30 cm environ. Enfin, nous assurerons les travaux de finition en posant des bandes de joint et en masquant les têtes de vis au moyen d’un enduit que nous poncerons méticuleusement une fois sec.
Une fois les plaques de plâtre posées, il est indispensable de procéder à un jointement soigneux afin de prévenir l’apparition de fissures et autres dégradations qui pourraient apparaître avec le temps.
De plus, ces bandes permettent de renforcer l’isolation thermique et phonique de la cloison puisqu’elles interdisent toute circulation d’air et garantissent une parfaite étanchéité de la cloison. Pour ce faire, nous utiliserons du matériel professionnel, spécifique au travail de jointeur, ainsi que des bandes de joint de qualité et les mettrons en place avec une grande expertise.
Nous veillerons à éviter tout chevauchement pour ne pas créer de surépaisseurs malencontreuses. Nous procéderons ensuite à des enduits de qualité. Nous commencerons par réaliser des enduits de remplissage là où cela semble nécessaire. Après avoir respecté un temps de séchage suffisant, nous appliquerons un enduit de lissage, à plusieurs reprises si besoin.
Nous effectuerons ensuite un ponçage minutieux avec de la toile émeri, en utilisant des grains de plus en plus fins en vue d’obtenir une surface parfaitement lisse, prête pour la mise en peinture ou la pose de papier peint.
Lorsqu’un plafond est particulièrement dégradé, poser un faux plafond est souvent la solution idéale. D’une part, elle permet d’obtenir un résultat net. D’autre part, elle est tout à fait indiquée si l’on souhaite profiter de ces travaux pour insérer un isolant thermique et phonique entre l’ancien et le nouveau plafond. Enfin, il est très facile d’y faire passer des câbles et des gaines pour constituer un éclairage intégré de belle facture. Il est ainsi possible de procéder à la pose de spots qui donneront une touche résolument contemporaine à votre espace.
Pour réaliser ce faux plafond, nous mettrons tout d’abord en place des suspentes que nous visserons dans l’ancien plafond à intervalles réguliers, et en respectant une distance d’au moins 1,20 m entre chacune d’entre elles. Nous installerons également des cornières métalliques sur tout le pourtour du plafond. Il sera alors temps pour nous de clipser des rails sur les suspentes, chacune de leurs extrémités étant reliée aux cornières. Au besoin, nous raccorderons deux rails ensemble au moyen d’éclisses de raccordement. Une fois cette ossature solidement fixée, nous passerons à la pose du faux plafond en lui-même. Nous fixerons les plaques contre les rails en insérant une vis tous les 30 cm environ. Nous aurons éventuellement recours à un lève-plaques et procéderons aux découpes nécessaires pour que les plaques s’ajustent au millimètre près. Au final, nous veillerons à ce que l’ensemble soit parfaitement horizontal pour obtenir un rendu impeccable. Nous nous chargerons ensuite d’effectuer des bandes de joint et des enduits de qualité afin de masquer les têtes de vis comme les différentes jonctions. Si des éclairages sont prévus dans votre nouveau plafond, nous les mettrons bien évidemment en place en même temps que nous procéderons à la pose des plaques. Si vous en profitez pour renforcer l’isolation, soit nous utiliserons des panneaux sandwich renfermant un isolant, soit nous insérerons un isolant en rouleau ou en plaques semi-rigides avant de poser les parements.